Origine et action pastorale de la Fraternité
La Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre est une société cléricale de vie apostolique de droit pontifical. Cette communauté de prêtres catholiques, sans vœux religieux, travaille à une double mission : premièrement, la formation et la sanctification des prêtres dans le cadre de la forme extraordinaire du rite Romain ; deuxièmement, l’action pastorale de ces prêtres sur le terrain, au service de l’Eglise.
La Fraternité a été fondée le 18 Juillet 1988 et érigée canoniquement par le Saint-Siège le 18 octobre 1988.
Elle compte aujourd’hui plus de 350 prêtres et 200 séminaristes dans le monde.
La formation
La Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre dispose de deux maisons de formation : la première à Wigratzbad, en Allemagne, la seconde à Denton, aux Etats-Unis (Nebraska). Ces deux séminaires sont organisés suivant les normes en vigueur dans l’Eglise concernant la formation sacerdotale. Les candidats suivent donc une année de préparation spirituelle (année de propédeutique) avant de commencer le cycle de philosophie (deux ans), puis celui de théologie (quatre ans).
Durant ces années de prière, d’étude et de vie de communauté, le candidat au sacerdoce acquiert progressivement une maturité humaine, une discipline personnelle et une plus grande union au Christ. La vie spirituelle dans ces deux séminaires est centrée sur le Saint Sacrifice de la Messe, réalisant ainsi cette observance fidèle des « traditions liturgiques et spirituelles » conformément aux dispositions du Motu proprio Ecclesia Dei adflicta du 2 juillet 1988, qui est à l’origine de la fondation de la Fraternité (Constitutions, art. 8).
Les abbés de Nantes
Les abbés
Abbé Alexis GARNIER
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Né en 1980, ordonné prêtre en 2006.
En mission successivement à Épinal, Pau, Versailles, Chartres, puis Nantes depuis septembre 2023.
Supérieur de la maison Sainte-Anne (FSSP Nantes), coopérateur à la paroisse Saint-Clément.
Abbé Gauthier GUILLAUME
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Né en 1988, ordonné prêtre en 2020.
En mission à Nantes depuis septembre 2020.
Prêtre coopérateur à la paroisse Saint-Clément. Prêtre référent pour l’aumônerie du Cours Charlier.
Abbé Hubert Cœur de Roy
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Né en 1987, ordonné prêtre en 2013.
En mission à Saint-Étienne, Caen, Fontainebleau et Sens-Auxerre, puis Nantes depuis septembre 2021.
En résidence à la maison Sainte-Anne, avec accord de l’évêque de Nantes, il apporte son aide sacerdotale aux prêtres pour la mission confiée à la FSSP à Nantes.
Curé et prêtre référent
Père Sébastien Catrou
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Conformément à la décision de Mgr Percerou, le père Sébastien Catrou, délégué épiscopal en charge des célébrations et de la pastorale des groupes de fidèles attachés au missel de 1962
Père Manuel Raguet
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Vicaire pour la paroisse Saint-Clément
La Fraternité Saint-Pierre
La Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre
La Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre est une société cléricale de droit pontifical fondée en 1988, dédiée à la formation et la sanctification des prêtres selon la liturgie traditionnelle du rite Romain.
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Origine de la Fraternité
La Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre est une société cléricale de vie apostolique de droit pontifical. Cette communauté de prêtres catholiques, sans vœux religieux, travaille à une double mission dans le monde : premièrement, la formation et la sanctification des prêtres dans le cadre de la liturgie traditionnelle du rite Romain ; deuxièmement, l’action pastorale de ces prêtres sur le terrain, au service de l’Eglise.
La Fraternité a été fondée le 18 Juillet 1988 à l’Abbaye de Hauterive (près de Fribourg, Suisse) par une douzaine de prêtres et quelques séminaristes. Peu de temps après sa fondation et grâce à l’aide du Cardinal Ratzinger, elle a été accueillie par Mgr Joseph Stimpfle, évêque d’Augsbourg (Allemagne) à Wigratzbad, sanctuaire marial bavarois. C’est là que se trouve aujourd’hui le séminaire européen de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre. Celle-ci compte maintenant environ 200 prêtres et 110 séminaristes.
La formation
La Fraternité Saint-Pierre dispose donc de deux maisons de formation : la première à Wigratzbad, en Allemagne, la seconde à Denton, aux Etats-Unis (Etat du Nebraska). Ces deux séminaires sont organisés suivant les normes en vigueur dans l’Eglise concernant la formation sacerdotale. Les candidats suivent donc une année de préparation spirituelle (année de propédeutique) avant de commencer le cycle de philosophie (de deux ans), puis celui de théologie (de quatre ans). Durant ces années de prière, d’étude et de vie de communauté, le candidat au sacerdoce acquiert progressivement une maturité humaine, une discipline personnelle et une plus grande union au Christ. La vie spirituelle dans ces deux séminaires est centrée sur le Saint Sacrifice de la Messe, réalisant ainsi cette observance fidèle des « traditions liturgiques et spirituelles » conformément aux dispositions du Motu proprio Ecclesia Dei adflicta du 2 juillet 1988, qui est à l’origine de la fondation de la Fraternité (Constitutions, art. 8).
L’action pastorale
Après ce temps de formation, les prêtres de la Fraternité sont envoyés dans une de nos maisons pour divers apostolats. La Fraternité œuvre sur quatre continents (liste complète de nos maisons et apostolats).
Contentons-nous ici de quelques pays. Pour l’Europe nous sommes présents en France, en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Italie, en Belgique, pour ne nommer que quelques pays. Nous œuvrons également au Nigéria et en Colombie. Nous sommes très présents aux Etats-Unis, au Canada, et en Australie. Nos prêtres travaillent ensemble à prêcher l’évangile et à enseigner la doctrine ; ils contribuent à l’éducation tant morale que religieuse de la jeunesse (écoles et mouvements de jeunes) et participent à l’animation spirituelle de pèlerinages, de retraites, et d’autres activités. Ils ont reçu du Saint Siège le privilège d’administrer les sacrements en utilisant les livres liturgiques en vigueur en 1962 et ils exercent leur ministère dans les diocèses où l’évêque leur a confié une mission pastorale conforme à leur charisme propre.
Liens utiles pour la Fraternité Saint-Pierre :
- Site de formation et d’évangélisation : claves.org
- Site de formation chrétienne : www.salve-regina.com
- Site international : www.fssp.org
- District de France : www.fssp.fr
- Retraites : www.oeuvredesretraites.fr
- Site du séminaire : fsspwigratzbad.blogspot.de
- Site de la confraternité : www.confraternite.fr
- autres liens de la fraternité : www.fssp.org/fr/liens.htm
La Forme Extraordinaire du Rite Romain
À l’église Saint-Clément du Diocèse de Nantes, la Messe est célébrée depuis 30 ans selon la liturgie traditionnelle, connue comme la « liturgie Tridentine » ou « Missel de Saint-Pie V ». Cette pratique, approuvée par l’évêque de Nantes, est également appelée « forme extraordinaire du rite romain » depuis Benoît XVI.
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Pourquoi la Messe « traditionnelle » ?
A l’église Saint-Clément du Diocèse de Nantes, depuis 30 ans, la Messe est célébrée, avec l’accord de sont S. Exc. Mgr l’évêque de Nantes , selon la liturgie traditionnelle, appelée aussi « liturgie Tridentine » en souvenir du Concile de Trente, « Missel de Saint-Pie V», ou, depuis Benoît XVI, « forme extraordinaire du rite romain ».
La liturgie tridentine est une des formes liturgiques de l’Eglise, codifiée après le concile de Trente. « En des temps vraiment difficiles où, sur la nature sacrificielle de la messe, le sacerdoce ministériel, la présence réelle et permanente du Christ sous les espèces eucharistiques, la foi catholique avait été mise en danger, il fallait avant tout, pour Saint Pie V, préserver une tradition relativement récente, injustement attaquée, en introduisant le moins possible de changements dans le rit sacré… » Le n° 7 du préambule, rajouté en 1970, de l’Institutio Generalis du missel réformé décrit ainsi le contexte de la réforme tridentine, et par le fait même les atouts du missel tridentin. Alors, aujourd’hui où la foi et la piété eucharistique diminuent, il est permis de poser la question : une des réponses aux insuffisances théologiques, catéchétiques, spirituelles et pastorales des chrétiens aujourd’hui, n’est-il pas la célébration du mystère eucharistique en usant des formes liturgiques du missel de Saint Pie V ?
La messe traditionnelle, en effet, exprime avec acuité la présence du sacrifice de la croix, oriente notre âme vers Dieu et témoigne de notre adoration envers sa présence réelle. Bien sûr il ne faut pas voir dans la messe un cours de théologie, mais la doctrine se trouve exprimée dans ses différentes prières. On retrouve ainsi clairement exprimées les quatre fins du Saint Sacrifice : adoration, action de grâce, propitiation, demande.
La Messe, élévation de nos âmes vers Dieu
Il est normal que les prières de la messe soient orientées vers l’adoration, parce que l’homme en tant que créature doit d’abord reconnaître sa totale dépendance vis-à-vis de Dieu, et que c’est là la fin première du Sacrifice. Remarquons ensuite que la plupart des oraisons du missel de 1962, ainsi que différentes prières de l’offertoire et du canon, sont de ferventes demandes de grâces à Dieu, la première de ces demandes étant que Dieu daigne accepter ce sacrifice. Les prières de l’offertoire montrent bien le caractère propitiatoire de l’offrande qui est faite, Jésus Christ immolé pour nos fautes, afin que la Rédemption s’accomplisse. C’est tout cela qui est explicité, entre autre, par le si riche Offertoire traditionnel.
Le rite tridentin, à l’image de la fumée de l’encens montant vers le ciel, élève nos âmes jusqu’à Dieu et, nous faisant passer des réalités sensibles aux mystères éternels, nous permet, dès ici-bas, d’unir nos voix à celles des bienheureux. Tous les gestes, toutes les cérémonies existent dans ce but. L’orientation de l’autel, les gestes d’adoration, la langue sacrée, le mystère et le silence qui entourent la consécration, etc. : tous ces aspects manifestent bien le caractère sacré de la messe.
La Messe, vrai Sacrifice de la Croix
Il faut redire que la messe ne se résume pas à un repas communautaire accompli par l’assemblée des fidèles en mémoire du Christ. Non, la messe est simplement le renouvellement non-sanglant du Sacrifice de la Croix en lien direct avec la liturgie qui se déroule au Ciel. À la messe, nous sommes au pied de la Croix et le Ciel tout entier est présent avec nous : le prêtre tient entre ses doigts le Christ réellement présent, le Dieu vivant que le monde ne peut contenir. Saint Simon de Thessalonique disait que « ce que le prêtre accomplit à l’autel est du même ordre que ce qui se passe au Ciel ».
Le Latin
N’est-ce pas parce qu’il est ministre de l’Eglise, comme nous l’avons dit plus haut, que le prêtre va, par exemple, utiliser dans sa fonction sacrée, une langue qui n’est pas sa langue maternelle, mais qui est la langue de l’Eglise dont il est ici l’ambassadeur ? En effet la langue utilisée dans la liturgie tridentine est le latin. La plupart des prières de la messe datent des premiers siècles de notre ère chrétienne. Ainsi il est couramment admis que le Canon (la prière centrale du Sacrifice Eucharistique) a été fixé de manière quasi définitive dès la fin du IVème siècle ! En 1570, le pape Saint Pie V n’a donc pas « composé » un nouveau missel : il a simplement harmonisé des prières et des rites qui lui étaient bien antérieurs.
Le Silence
Le silence est quant à lui, l’expression la plus belle de notre adoration envers le Dieu qui descend sur nos autels. Il est de plus très expressif du mystère qui se réalise. Comme nous l’enseigne St Ignace d’Antioche, le silence accompagne le mystère : « la virginité de Marie, son enfantement et la mort du Seigneur sont trois mystères éclatants que Dieu opéra dans le silence ». Le silence au moment du canon est ce qui favorise le mieux une participation vraiment profonde, personnelle et intérieure au mystère de l’autel.
Il faut maintenir ce caractère céleste, sous peine de désacralisation, et il faut se rappeler que tout ce que Dieu fait de grand et de beau s’opère dans le silence. La création du monde s’est fait dans le silence. L’incarnation du Christ s’est faite sans tapage dans un petit village de Galilée, sa Nativité s’est réalisée dans le calme de la nuit de Noël, à l’écart de la ville. Rappelons-nous toujours cette maxime de Saint Jean de la Croix : « Le Père céleste n’a dit qu’une parole : c’est son Fils. Il l’a dit éternellement et dans un éternel silence. C’est dans le silence de l’âme qu’elle se fait entendre. » le saint Sacrifice de la messe n’est pas propice aux bavardages : il est le lieu de notre rencontre avec le Sauveur, dans l’adoration et la louange, donc dans le silence et la paix.
La musique tient néanmoins une place de choix dans la liturgie classique : c’est pour être à son service et l’embellir que le grégorien et la polyphonie sacrée se sont développés au cours des siècles.
Un héritage à conserver et à transmettre
La liturgie utilisée par les prêtres de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre est enfin un héritage ; elle est, de par son origine, l’expression de la piété et de la sainteté de l’Eglise. Nombreux sont les saints qui l’ont goûtée et ses bienfaits sont encore visibles aujourd’hui : sa richesse surprend chaque jour ceux qui la pratiquent. Elle est une aide précieuse pour nous conduire à Dieu tout au long de notre pèlerinage ici-bas. Le pape Jean-Paul II, dans un message adressé à l’Assemblée plénière de la Congrégation pour le Culte Divin et la discipline des sacrements, qui s’est tenue au Vatican en septembre 2001, a ainsi déclaré : « Le peuple a besoin de voir dans les prêtres et les diacres une attitude pleine de révérence et de dignité, capable de l’aider à pénétrer les choses invisibles, même sans beaucoup de paroles et d’explications. Dans le missel romain, dit de saint Pie V, ainsi que dans les diverses liturgies orientales, l’on trouve de très belles prières par lesquelles le prêtre exprime un sentiment très profond d’humilité et de révérence en présence des saints mystères : celles-ci révèlent l’essence de toute liturgie ». »